Principe de fonctionnement d’une veste de ski
La veste de ski, que tu peux appeler « hardshell » (si tu veux te la péter sur les téléskis) est la couche extérieure qui protège du froid, du vent, de la pluie, de la neige, de la grêle et j’en passe et des meilleurs, tout en évacuant la transpiration. Elle doit donc réussir la prouesse d’être à la fois imperméable et respirante. On parle d’une veste imper-respirante.
Cette couche, qui peut être très fine si elle ne comporte pas d’isolant, est la plus technique. Elle est composée elle-même de plusieurs couches laminées, c’est-à-dire collées entre elles. Dans la majorité des cas, les hardshell sont composées de trois couches : une membrane qui va jouer cette fonction imper-respirante puis deux couches (une intérieure et une extérieure) collées sur la membrane pour la protéger (frottements, abrasion,…). Et oui ce qui coûte très cher dans les hardshell c’est cette fameuse membrane et manque de bol… elle est très fragile.
Pour un maximum de performance, les hardshell disposent également d’une botte secrète : le traitement déperlant. Ce traitement est appliqué sur la couche extérieure pour repousser l’eau qui entre en contact avec la veste et ainsi éviter de boucher les pores de la membrane (nécessaires à l’évacuation de la transpiration).
Impact environnementaux des vestes de ski
La membrane
La membrane imper-respirante est fabriquée à partir de matières synthétiques comme le polyester (encore lui !), le polyuréthane ou encore le PTFE (polytétrafluoroéthylène), plus connu sous le nom de Téflon. Ce dernier utilise dans sa fabrication du PFOA appartenant à la famille des PFC… tu sais, ces composés fluorés extrêmement toxiques pour la faune, la flore et par la même occasion pour nous (Clique ici pour en savoir plus sur les PFC).
Pour choisir une membrane imper-respirante éco-responsable on te conseille donc de t’orienter vers les modèles sans PTFE et composés majoritairement de matières recyclées afin de préserver les ressources naturelles et d’éviter toutes les pollutions générées par l’extraction, le transport et la transformation et la fin de vie de ces matières.
Les doublures
Les tissus extérieur et intérieur sont eux aussi fabriqués à partir de matières synthétiques comme le polyester ou le polyamide. Comme pour les membranes, on privilégiera les tissus composés majoritairement de matières recyclées. Depuis quelques années on voit également arriver des polyesters fabriqués à partir de matières biosourcées (huile de ricin ou déchet de canne à sucre).
Le traitement déperlant
Le traitement déperlant appliqué sur le tissu extérieur des vestes hardshell est constitué lui aussi de
PFC nocifs comme notamment les composants PFOA/PFOS. Grâce en partie à la campagne “Detox” de Greenpeace, le scandale des PFC a été mis au-devant de la scène et de plus en plus de marques s’orientent vers des alternatives sans PFC. Lorsque tu choisiras ta hardshell on te conseille donc de chercher la mention PFC-free qui indiquera que le traitement déperlant ne contient pas de PFC.
En résumé, voici notre veste de ski idéale
- Membrane : Sans aucun PFC
- Doublure : 100 % recyclé ou biosourcé
- Traitement déperlant : sans aucun PFC
- Produit issu d’une collection permanente (présent année après année dans le catalogue)
- Social : fabriqué dans un pays avec un code du travail qui protège les ouvriers…il n’y en a que trop peu ou une usine Fair Wear Foundation ou Fair trade certified.
- Environnement : fabriqué dans un pays proche du lieu d’utilisation et qui a une électricité décarbonée (il en existe peu surtout si le produit est fabriqué en Asie).
Voici notre sélection des vestes de ski éco-responsables
Crédit photo : Marion Pillet