Test de la doudoune éco-responsable Heydo de chez Lagoped

Cet article nous est proposé par Etienne, un fidèle Green Rideur qui a accepté de tester pour nous la doudoune Heydo de chez Lagoped.

Nous avons sélectionné cette doudoune dans le Guide du skieur éco-responsable 2021. Il s’agit d’une doudoune fabriquée en Europe (ce qui est très rare!), sans PFC avec une isolation en polyester recyclé (70%).

Maintenant à toi de jouer Etienne.


Présentation du Green testeur

Etienne, 27 ans, skieur repenti en snowboardeur et splitboardeur, avide de grandes pentes, d’expressions à la “Dré dans l’pentuuuu”, de ski cailloux / sapin / manVSwild / Koh Lanta et toutes les galères qui n’en sont pas quand bien accompagné.

Depuis 2 ans les peaux de phoque sans phoque m’accompagnent dans la Yaute principalement, et d’autant plus cette année pour la saison des remontées sans remontées. Et c’est quand même plus sympa que de farter la luge.

Photo rare d’un Lagoped sur son Splitboard.

En matière d’équipement, j’ai troqué mes fringues d’alpin pour un ensemble éco-responsable Picture, associé à une doudoune Patagonia et des T-shirts techniques, à la manière de l’oignon qu’on épluche au fur et à mesure qu’il monte ou descend en température ou en altitude (ça fait même presqu’autant pleurer que l’oignon).

C’est cette dernière que j’utiliserai en comparaison de la doudoune Lagoped Heydo en bleu, taille S. Un grand merci à La Green Session et à Lagoped pour cette opportunité de tester ce petit bijou.

Retour d’expérience sur la doudoune Heydo

Voilà… cadeau de … Noël ! (vous l’avez ?)

Et c’est comme un enfant que j’ouvre le carton et en sort la fameuse doudoune (il y a même des trous plus grands pour mettre les bras ! – vous l’avez, Thérèse ?-).

De prime abord, la doudoune m’a l’air tout confort, légère avec ses 335g (350 sac de rangement compris), et je l’espère alors aussi chaude que l’est sa cousine de la marque concurrente.

Atout majeur : une fois roulée, elle ne prendra pas plus de place que votre drone ou votre paire de mules fétiche, avec ses 20cm de hauteur par 10 de diamètre.

Quant au design : simple et efficace avec un bleu orage sur lequel tranche la fermeture éclair jaune, double zip (zip inférieur un peu gadget à mon goût, mais je suppose que cela peut servir à certains). Passe-partout, sur les pentes (mais pas celles de Croix Rousse) comme en ville donc ! 

Côté rangement, 1 poche de chaque côté juste assez grandes pour y placer une paire de gants fins et assez solides pour les clefs de la dameuse. Petit plus, les fermetures éclair sont ultra discrètes, cachées par un repli de tissu.

Pour la solidité, après des sorties un peu chargées, la doudoune tient bien le coup : pas de déchirures, les coutures ont l’air comme neuves, à voir avec le temps.

Kesako du côté green rider ?

Ça fait plaisir de se rappeler d’où on vient !

On apprécie le pense-bête à l’intérieur de la veste, au niveau de la poche gauche : pour briller en société pour mémoire de bon green rider, Lagoped précise que le tissu intérieur comme extérieur est fait à 100% de polyester (PES) recyclé, et que la ouate est à 70% composée de PES recyclé, à partir de bouteilles en plastique. Le traitement déperlant est sans perturbateurs endocriniens (PFC free), et le tissu est fabriqué en France, teinté en France, la ouate fabriquée en Italie, et le tout assemblé en Pologne ! Objectif Lune UE réussi avec brio.

En pratique la doudoune, ça donne quoi ?

J’ai donc testé la doudoune Lagoped en l’utilisant comme 2ème couche au-dessus d’un T-shirt technique (la coupe assez juste permet de rajouter une polaire ou toute autre couche supplémentaire en-dessous).

Les conditions quasi-idéales m’ont permis de tester la doudoune par temps glacial, par « blizzard » (et je parle pas des zéro G), mais également par grand beau autour du 0°C 

Ça grimpe …

Première sortie aux Grands Montets début mars par quelques -6°C (21,2°F pour les amateurs), et un peu après 6h, couvre-feu oblige. Belle surprise, je laisse rapidement la hardshell de côté et la petite Heydo joue bien son rôle en me gardant au chaud sans pour autant me noyer par effet cocotte minute. Une fois en haut, elle passe inaperçue et se laisse oublier sous la dernière couche enfilée pour la descente (on me voit, on me voit plus). 

… ça grimpe toujours…

Deuxième test sur un trek de 3 jours mi mars dans la Vanoise, cette fois-ci sous la neige sans répit. Et elle relève encore une fois le défi, ne se laissant pas déborder par la fraîche, tombée en masse, qui n’imbibe que très peu le tissu (déperlant, pas imperméable mon cher Watson). Peut-être aurais-je alors choisi le modèle avec capuche rien que pour garder la tignasse au sec.

… ahhh enfin ça descend !!!

Troisième et dernière journée de test dans la combe à Marion (vous pourrez entendre Monique, votre prof de français de 4ème crier “on dit DE Marion !!!”) dans les Aravis.  -10°C, et là bonheur : je ferme la doudoune jusqu’au menton sans irritation aucune due à la fermeture. Madame Lagoped (Monsieur ?) a en effet pensé à tout en plaçant une bande de velours toute douce (avec un D, comme Dusse !) sur la partie interne des derniers centimètres de la fermeture éclair.

Conclusion “à chaud”

La doudoune Heydo de chez Lagoped a tout d’une grande, et n’a rien à envier à ses concurrentes ! A emmener en rando sur plusieurs jours comme pour aller grignoter une crêpe au sucre dans la station (Vous avez dla pâte ? Vous avez du suc ? Alors avec la pâte vous faites une crêpe pis vous mettez du suc’ dessus !).

Cette doudoune respecte avant tout un critère majeur pour moi désormais qu’est le respect de l’environnement. Alors que beaucoup de marques jouent sur le greenwashing, et sur la création de nouveaux “besoins”, consommer de façon plus éco-responsable devrait être au centre de nos préoccupations d’autant plus quand il s’agit de sports outdoor.

Au-delà, la qualité du produit est bel et bien au rendez-vous : solidité, praticité, efficacité, et stylée !

Bref, que du fun. Merci Lagoped, merci La Green Session !



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