Test du base-layer en laine mérinos de chez Ogarun

Cet article nous est proposé par Pierre, l’un des co-fondateurs de La Green Session (bon clairement il a été pistonné !!). Il a accepté (sous la torture) de tester pour nous un baselayer en laine mérinos de chez Ogarun.

Nous avons sélectionné ce baselayer dans le Guide du skieur éco-responsable 2021. Il s’agit d’un baselayer en laine mérinos assemblé en France.

Alors, quels sont tes retours Pierre ?


Présentation du Green Testeur

Moi c’est Pierre. Je suis ce qu’on pourrait qualifier un skieur “touriste”. J’ai la chance d’aller au ski une semaine par an depuis que je suis petit… assez pour m’éclater, pas assez pour progresser. En gros ce que j’aime, c’est les courbes et la vitesse… les rouges qui tachent.

A la sueur de mon front !!

En dehors du ski je fais du snowboard (reliquat de ma “crise d’adolescence”), du kitesurf, un peu de course à pied et du…  jardinage. Tu ne vois pas le rapport avec le baselayer ? hummm attend un peu que je t’explique.

Retour d’expérience sur le baselayer en laine mérinos de chez Ogarun

Première surprise, je reçois mon baselayer dans un colis réutilisable… la démarche de la marque est donc jusqu’au boutiste !

J’ai pris le modèle -10+10°C, ce baselayer est noir avec des coutures rouges (c’est très subjectif mais je le trouve sympa). Il est super doux (moins que ceux en pulpe de bois, mais beaucoup plus que les synthétiques). Au niveau de la taille j’ai pris du L (je mesure 1m93), le baselayer me va bien. 1 ou 2 cm de plus au niveau des manches ne serait pas de trop pour moi… mais faut dire que j’ai le bras long (au sens propre malheureusement).

Le tshirt ne colle pas à la peau, comme le fait mon baselayer Natural Peak. Mais c’est certainement le prix à payer pour ne pas avoir trop d’élasthane (5%) !

Au niveau des finitions c’est vraiment pas mal. Il monte bien haut au niveau du cou, la fermeture est pratique et ne gêne pas du tout au niveau du menton. Autre point que j’adore, le passe pouce qui permet de rester couvert au niveau des poignées.

J’ai maintenant hâte de l’essayer dans des conditions extrêmes… mais c’était sans compter sur le Coco.

Le baselayer Ogarun en pratique

J’ai reçu mon baselayer en Février 2020. Parfait pour ma semaine annuelle au ski du mois de Mars… euhhh presque parfait en fait, parce qu’un sacré virus nous a bien planté.

Alors que le baselayer devait retourner dans le placard pour un an, j’ai décidé de l’utiliser pour plein d’autres activités, comme la course à pied, les balades (à 1km de chez soi) et … même pour jardiner (ahhh maintenant tu vois le rapport avec l’intro !).

Qui a dit que les remontées été fermées ??

Puis 2021 vint… et un séjour au ski eut (enfin) lieu. Les remontées mécaniques étant fermées c’est l’année ou jamais pour tester le ski de randonnée. Après avoir galéré pour trouver un loueur qui en avait (encore), me voilà avec mes peaux de phoques collés sous les spatules à l’assaut du pentu (dans l’autre sens). 

L’effort intense et la météo clémente font que je monte sans hardshell (veste de ski), ni mid-layer (polaire ou doudoune). Je suis juste avec mon baselayer Ogarun (pour le haut… parce que je porte quand même un pantalon). On ne va pas se le cacher, les premiers mètres sont un peu frisqués, mais très vite, le corps se met à chauffer et on atteint une température et un rythme de croisière bien agréables. Quel confort ! Par contre, une fois au sommet, le palpitant redescendant et il faut vite se rhabiller sous peine d’attraper la fameuse… goutte au nez. 

2 heures de montée, 10 minutes de descente (avec une pause !)… 2h10 de bonheur (ou presque !).

Ce petit “manège” là, je l’ai fait toute la semaine… avec le même baselayer.

On m’avait vanté les mérites de la laine mérinos… et franchement je n’y croyais pas trop… Force est de constater que de toutes les matières c’est la laine que je préfère !

Encore 10km et on rentre !

Performances

En terme de maintien de température et d’évacuation de la sueur (c’est quand même le rôle principal d’un baselayer), la laine mérinos est vraiment exceptionnelle. On a chaud quand il fait froid et on a frais quand il fait chaud (enfin bref on est toujours à la bonne température). 

Malgré les litres de sueurs perdus lors de la montée, le baselayer sèche très vite. Même chose le soir au retour dans le chalet, le baselayer sèche super vite ce qui permet de le remettre jour après jour. Mon problème avec les baselayers synthétiques c’est que j’en ai besoin de 3 ou 4 pour ma semaine de ski, tellement ils sentent vite mauvais (et dès fois même après lavage ils sentent encore). Là, j’ai pu tenir une semaine (et une semaine intense !) avec un seul baselayer et à la fin il ne sentait presque pas mauvais. Incroyable et bluffant.

Voilà j’arrive !!

Durabilité

J’ai maintenant un peu plus d’un an de recul avec diverses utilisations. Le baselayer a toujours une bonne tenue. Il ne bouloche pas. Par contre attention aux mites, elles adorent la laine (ce n’est pas un mythe). J’ai dû le faire recoudre à 2 endroits. Et oui oui les trous de mites peuvent se réparer (je ne le savais pas avant) et puis maintenant je vais mettre de la lavande !

Conclusion

Donc que ce soit pour le ski ou les autres activités outdoor, c’est vraiment une belle trouvaille. Son prix (autour de 100€) et son impact (élevage de mouton) n’étant pas neutre, je vais le bichonner au maximum pour qu’il puisse me faire le plus longtemps possible. Tiens, et si on se donnait rendez-vous dans 10 ans ?


Un commentaire sur “Test du base-layer en laine mérinos de chez Ogarun

  1. Audrey dit:

    Je confirme, je le porte depuis plusieurs mois et j’en suis très contente. Le legging qui va avec aussi. J’hésite même à m’en racheter un ensemble pour le porter quand je suis chez moi!

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