Test du base-layer éco-responsable de chez Maille à Part

Cet article nous est proposé par Maxime, un fidèle Green Rideur qui a accepté de tester pour nous le baselayer de chez Maille à Part.

Nous avons sélectionné ce baselayer dans le Guide du skieur éco-responsable 2021. Il s’agit d’un baselayer en laine mérinos assemblé en France.

Alors, quels sont tes retours Max ?


Présentation du Green Testeur

Maxime, 1m92 d’un mélange de Haute-Savoie et de Loir-et-Cher, fraîchement arrivé depuis 4 ans dans les Alpes.

Taille de vêtement : L (et rarement XL, à cause de longs bras un peu encombrants qui font que les manches sont parfois trop courtes).

Je pratique le ski de randonnée et le ski de fond l’hiver (et un peu de trail aussi), et ça correspond à un bon paquet de fringues à mettre au « sale » toutes les semaines !

Un Rider heureux… et pas uniquement parce qu’il à un beau base-layer !

Pour les sous-couches, j’utilisais surtout des vêtements synthétiques, glanés au fil de courses à pied +/- champêtres ( = goodies basse qualité), et un t-shirt à manches longues un peu chaud venant d’un magasin qui commence par Dé et finit par Cathlon.

L’an dernier, j’avais enfin cassé la tirelire pour une sous-couche en mérinos de chez Icebreaker. Je savais donc un peu à quoi m’attendre avec ce type de produit.

Retour d’expérience sur le baselayer en mérinos de chez Maille à Part

En déballant le paquet du baselayer, j’ai trouvé les couleurs et le design vraiment agréables. Si j’avais eu le choix, j’aurais pris celui-ci !

Les coutures semblent solides, ma copine couturière semble le dire alors croyons-là un peu. L’étiquette intérieure indiquant la provenance et les conseils d’entretien est complétée au stylo. C’est un petit détail charmant qui montre que ce n’est pas un produit manufacturé par une chaîne immense dans un pays lointain.

Mais ils sont où ces sommets ????

Le toucher de la laine mérinos est doux, agréable. Une fois enfilé, il devient aussi confortable qu’un pyjama !

Le tissu est léger et fin, on se demande si ce vêtement tiendra chaud ! (spoiler : c’est oui)

Dans son modèle L, le baselayer est assez long dans sa longueur, un poil court sur les manches pour mes longs bras.

Ahh oui ils sont là-bas !

Et c’est important à souligner, il ne moule pas ! (et contrairement « un pull over ça moule »… je sais c’est “Nuls”!)

Les manches sont plus cintrées au niveau du poignet, ce qui est un peu bizarre quand on n’a pas l’habitude, mais bien utile pour conserver les manches sur tout le bras ou même les remonter.

Le baselayer de Maille à Part en pratique

En route !

Après 1 mois de test et quelques sorties de ski de randonnées, j’ai déjà un bon premier avis sur ce baselayer : il est efficace et remplit ses promesses.

Certains des avantages du mérinos sont sa capacité à sécher vite et à ne pas sentir mauvais. Je me suis dit que j’allais tester cette dernière.

Résultats : j’ai attendu le chiffre complètement arbitraire de 5000m de dénivelé sans nettoyage. Eh bien, pas déçu du voyage, tu pouvais encore mettre le nez dessus et presque sentir le « neuf » !

Aucun problème à garder le mérinos pendant une, deux semaines sans le laver, il suffit juste de s’assurer de le laisser sécher correctement (qui a dit économie de machine ? usure moindre du tissu ? Exactement !)

Quelque chose me dit que je ne suis pas le premier à passer par là.

Parce que ça n’arrive pas qu’aux autres, attention à bien laver à 30° en machine pour éviter les rétrécissements 😉

J’ai pu le tester plusieurs fois en ski de randonnée, dans deux conditions météorologiques bien différentes : le beau temps (La Tournette, le Charvin, le Grand Pic de la Lauzière) et la tempête (le Cheval Noir) !

Par beau temps, j’ai tendance à laisser la doudoune dans le sac à la montée, juste un baselayer et le DVA. C’est toujours bien le cas avec celui-ci, même s’il a fait un peu chaud en cette fin de février (et cette année, c’est à peu près là qu’est arrivé le printemps et ses températures plus clémentes).

Étant un de ces sportifs qui transpirent un peu plus que les autres (« Miam »), ce baselayer est assez difficile à « tremper ». Il se gorge peu de transpiration (mis à part le dos avec le sac collé dessus), mais même dans ce cas, le tissu sèche très rapidement.

Trace ta glisse et glisse sans trace qu’ils disaient !!!

J’ai remarqué que ce maillot se mouillait plus facilement quand je ne porte que ça, harnaché avec le sac à dos et le DVA. Il suffit de se mettre dans la doudoune pour l’évaporation se fasse bien et il reste alors sec.

C’est sur une sortie au Cheval Noir, en Lauzière, que le mauvais temps nous a frappé pendant 1h et que j’ai été obligé de me cacher sous une doudoune. Le baselayer + une doudoune chaude et imperméable m’ont permis de ne pas passer un si mauvais moment et de supporter ces températures très froides (ma montre indiquait quasiment -6° au poignet !).

J’ai pu faire une seule sortie en ski de fond avec une météo un peu nuageuse, des températures froides mais non glaciales.

Habillé avec le baselayer Maille à Part et d’une couche légère coupe-vent, j’étais complètement sec à l’arrivée (les vêtements comme le bonhomme qui les porte d’ailleurs !).

Pendant toutes ces sorties, j’ai pu voir que le vêtement suivait bien les mouvements, les coutures ne se ressentent pas.

Le repos du Rider (et sans odeurs !).

Conclusion à chaud

Globalement, je suis très satisfait du baselayer Maille à part.

En termes de performance, le baselayer tient la route, à voir avec le temps pour l’usure, mais il semble ne pas avoir beaucoup de points faibles.

Le synthétique qui sent mauvais dès la 1ère sortie et qui ne sèche pas si vite que c’est à des années-lumières au niveau du confort d’avoir un vêtement en mérinos.


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